Le drame du père Goriot sera-t-il compris au-delà de Paris ? Il est en tous cas shakespearien : All is true ! nous avertit le narrateur de la plus parisienne des Scènes de la vie privée, l’une des plus célèbres de La Comédie humaine. Véritable roman-carrefour du cycle balzacien, on y découvre la jeunesse de Rastignac et de Bianchon, on y voit la vicomtesse de Beauséant abandonnée pour la première fois, on y perce avec mademoiselle Michonneau et le vieux Poiret le secret du mystérieux Jacques Collin. Surtout, le lecteur devient spectateur de la passion dévorante du plus vieux pensionnaire de la maison Vauquer, honnête pension bourgeoise des deux sexes et autres située dans le bas de la rue Neuve-Sainte-Geneviève entre le dôme du Val-de-Grâce et le dôme du Panthéon.
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Revue de Paris
Le Père Goriot, en quatre livraisons dans la Revue de Paris , les 14 et 28 décembre 1834 (t. XII, p. 73 et suiv. et p. 237 et suiv.), le 25 janvier 1835 (t. XIII, p. 133 et suiv.) et le 11 février 1835 (t. XIV, supplément).
Werdet I
Le Père Goriot, histoire parisienne, Paris, Werdet, 1835, 2 vol.
Werdet II
Le Père Goriot, Paris, Werdet, 1835, 2 vol.
Werdet III
Le Père Goriot, Paris, Werdet, 1837, 4 vol. Ces volumes in-12 n’ont pas été mis en vente par Werdet mais distribués en prime aux lecteurs du Figaro.
Charpentier
Le Père Goriot, Paris, Charpentier, 1839, 1 vol.
Furne
Le Père Goriot, dans La Comédie humaine, Paris, Furne, 1843, t. IX, Études de mœurs, Scènes de la vie parisienne, p. 303-531. (Lire)
Furne corrigé
Le Père Goriot, dans La Comédie humaine, Études de mœurs, Scènes de la vie privée. (Lire)
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