Alors qu’Émile Blondet séjourne au château des Aigues, propriété du général de Montcornet, il est témoin des attaques menées par les paysans de la région, à la tête desquels se trouvent Tonsard et Fourchon, dans le but de faire fuir le propriétaire et de dépecer la terre qui attise les convoitises de chacun.
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La Presse
Les Paysans, paru en feuilleton dans La Presse, du 3 au 21 décembre 1844.
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Revue de Paris
Les Paysans, paru en feuilleton dans la Revue de Paris, du 1er avril au 15 juin 1855.
Furne corrigé
Les Paysans, dans La Comédie humaine, Études de mœurs, Scènes de la vie de campagne. (Lire)
À l’instar des Petits Bourgeois, il n’existe pas à proprement parler de « Furne corrigé » : il a fallu, pour procurer ce texte, compiler plusieurs sources et accepter de donner pour une partie de publier un texte posthume. Le texte que nous donnons à lire a été établi selon les mêmes principes que ceux de Thierry Bodin pour son édition du texte dans la Pléiade (t. IX, p. 49-347). Le début du texte (jusqu’au milieu du chapitre IX de la première partie) correspond au texte du feuilleton paru dans La Presse, corrigé par Balzac (conservé dans la collection Lovenjoul, Lov. A176, 54 feuillets). Le texte de la fin de la première partie est celui du feuilleton paru dans La Presse, du 15 au 21 décembre 1844. L’établissement de la deuxième partie est plus compliquée : le texte paru dans la Revue de Paris de manière posthume par madame Hanska a sans doute subi de nombreuses transformations dont nous n’avons pas de traces. Des états antérieurs de ce texte, préparés par Balzac, ont été conservés par Lovenjoul (Lov. A175) : il s’agit de deux séries d'épreuves, composées à des moments distincts. Pour les chapitres I à IV de la deuxième partie, nous suivons les épreuves qui ont sans doute été préparées en vue de la publication des Paysans dans La Presse en 1844, mais ces épreuves ne sont pas continues ; nous avons dû combler les trous avec le texte paru dans la Revue de Paris. Le chapitre V de cette deuxième partie est aussi celui paru dans la Revue de Paris. Pour les chapitres VI à X, nous disposons en grande partie (sauf le début du chapitre VI et la fin du chapitre X) d’un jeu d'épreuves intervenu assez tôt dans la genèse du texte (des noms de personnages ont changé au fil du travail sur épreuves et jusqu’à la publication dans La Presse). Ces épreuves sont assez fautives et n'ont pas été corrigées par Balzac. C’est néanmoins ce texte que nous donnons à lire, en corrigeant les erreurs manifestes. Quand il a fallu combler des lacunes plus importantes, nous avons signalé nos interventions entre crochets.
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