« Il s’est rencontré, sous l’Empire et dans Paris, treize hommes également frappés du même sentiment, tous doués d’une assez grande énergie pour être fidèles à la même pensée, assez probes entre eux pour ne point se trahir, alors même que leurs intérêts se trouvaient opposés, assez profondément politiques pour dissimuler les liens sacrés qui les unissaient, assez forts pour se mettre au-dessus de toutes les lois, assez hardis pour tout entreprendre, et assez heureux pour avoir presque toujours réussi dans leurs desseins ; ayant couru les plus grands dangers, mais taisant leurs défaites ; inaccessibles à la peur, et n’ayant tremblé ni devant le prince, ni devant le bourreau, ni devant l’innocence ; s’étant acceptés tous, tels qu’ils étaient, sans tenir compte des préjugés sociaux ; criminels sans doute, mais certainement remarquables par quelques-unes des qualités qui font les grands hommes, et ne se recrutant que parmi les hommes d’élite. »
L’Histoire des Treize raconte trois aventures vécues par les hommes de cette société secrète et infiniment puissante : Ferragus, La Duchesse de Langeais et La Fille aux yeux d’or.
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Béchet
Histoire des Treize, dans Études de mœurs au xixe siècle, Paris, Vve Béchet, 1834, t. X, Scènes de la vie parisienne, p. 123-366 ; 1834, t. XI, Scènes de la vie parisienne, p. 1-349 ; 1835, t. XII, Scènes de la vie parisienne, p. 5-110.
Furne
Histoire des Treize, dans La Comédie humaine, Paris, Furne, 1843, t. IX, Études de mœurs, Scènes de la vie parisienne, p. 1-302. (Lire)
Furne corrigé
Histoire des Treize, dans La Comédie humaine, Études de mœurs, Scènes de la vie parisienne. (Lire)
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