Monsieur Gérard, riche négociant, doit revenir d’un voyage d’affaires pour retrouver femme et enfants ; il ne sait pas encore que, au sein de sa propre maison, les bavardages vont bon train. Car Madame enrage de voir Adrienne, première demoiselle dans la boutique de Monsieur, si dévouée, si compétente, prendre en main les affaires de la famille et diriger la maison à sa place. Sa plus jeune fille, Anna, s’en indigne et décide d'intervenir...
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L’École des ménages n’a pas été publiée du vivant de Balzac. Le texte que nous proposons s’appuie sur la première édition de l’œuvre apparue en 1907 (L’École des ménages : tragédie bourgeoise en cinq actes et en prose. Précédée d’une lettre par le Vicomte de Spoelberch de Lovenjul. Édition originale illustrée d’un portrait d’après Bertall. Décoration d’A. Robaudi, gravée par Manesse, Paris, L. Carteret, 1907). Dans la lettre adressée à l’éditeur, Louvenjoul écrit : « Il s’agit de sa tragédie bourgeoise : L’École des Ménages, dont le seul exemplaire connu est entre mes mains. […] [A]près bien des tentatives avortées, la pièce ne fut jamais jouée ». Il ajoute, par ailleurs, que le texte « n’est pas tout à fait mis au point par l’auteur en vue de sa représentation ». Le texte édité provient donc des uniques épreuves de la pièce (Louvenjoul, côte A 65).
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