« Mercadet est un spéculateur. Riche aujourd'hui, demain il peut se trouver pauvre ». Ainsi, un des personnages décrit synthétiquement le protagoniste de la pièce la plus connue de Balzac. Abandonné de but en blanc par son associé Godeau, le faiseur Mercadet est au bord de la faillite. Pour atténuer la pression de ses créanciers, il veut marier sa fille Julie au riche de la Brive, malgré les sentiments de la jeune à l’égard du comptable Minard. Puisque de la Brive se révèle finalement un escroc, seulement un événement inattendu pourrait sauver Mercadet et sa famille de la ruine.
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La première édition en volume de 1851 chez La Librairie Théâtrale reproduit le texte de la pièce jouée au Théâtre du Gymnase le 23 août 1851. Il s’agit d’une adaptation posthume en trois actes par Adolphe Dennery, qui a été reprise jusqu’au 1918. La dernière version du texte contrôlée par Balzac remonte à 1848 et fut publiée en feuilleton dans Le Pays (28 août-13 septembre 1851) et en volume chez Cadot en 1853. Seulement cette dernière édition a pour titre Le Faiseur, ce qui correspond à la volonté de l’auteur, comme en témoigne l’un des quatre exemplaires imprimés de 1848 sur lequel Balzac avait apporté quelques dernières corrections et conservé à la Bibliothèque de l’Institut (Ms. 4518).
Cadot
Mercadet, Comédie en 3 actes et en prose, Paris, Cadot, 1853. (Lire)
La librairie Théâtrale
Mercadet, Comédie en 3 actes et en prose, Paris, La Librairie Théâtrale, 1851. (Lire)
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